Dernières actualités avec #cabinet de sécurité


Le Parisien
4 days ago
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Force arabe, gestion interne ou administration israélienne : quel avenir pour la gouvernance de la bande de Gaza ?
22 mois après son déclenchement, la guerre à Gaza est-elle à un tournant ? Benyamin Netanyahou a annoncé ce jeudi sur Fox News son intention d'intensifier les opérations militaires dans la bande de Gaza et de « prendre le contrôle total de l'enclave palestinienne ». Une décision validée dans la foulée par son cabinet de sécurité.


Le Parisien
4 days ago
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Le plan pour Gaza « coûtera cher » à Israël et « sacrifie » les otages, menace le Hamas
La réaction est menaçante. Ce vendredi, le Hamas a estimé qu'Israël se préparait à commettre un « nouveau crime de guerre » avec son plan pour prendre le contrôle de la ville de Gaza, adopté quelques heures plus tôt par le cabinet de sécurité de l'État hébreu. Selon la radio publique Kan, « le plan approuvé est structuré en plusieurs étapes (…) : d'abord conquérir la ville de Gaza, dont les habitants (un million selon le Hamas) seront évacués dans les deux prochains mois en direction des camps de réfugiés situés dans le centre de la bande de Gaza et d'autres endroits. Ensuite, les troupes encercleront la ville et opéreront à l'intérieur ». Menace contre les otages C'est « une aventure criminelle qui lui coûtera cher et ne sera pas un voyage facile », a menacé le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué diffusé sur Telegram ce vendredi, assurant même que ce plan signifiait le « sacrifice » des otages. Benyamin Netanyahou et son gouvernement « ne se soucient pas (de leur) sort », a accusé le Hamas. Après 22 mois d'un conflit dévastateur, 49 Israéliens sont toujours détenus dans l'enclave palestinienne, dont 27 sont présumés morts. VidéoNetanyahou redit la volonté d'Israël de prendre le contrôle de la bande Gaza Les menaces proférées par le Hamas étaient redoutées par les proches des otages. La décision du cabinet « signifie (les) abandonner, tout en ignorant complètement les avertissements répétés de la direction militaire et la volonté claire de la majorité du public israélien », a déploré le Forum des familles, principale organisation des proches d'otages israéliens, ce vendredi matin. « En choisissant l'escalade militaire, nous laissons nos proches à la merci du Hamas », a-t-elle mis en garde. En conclusion de son communiqué de ce vendredi, le Hamas soutient malgré tout « qu'il n'épargnera aucun effort pour prendre toutes les mesures afin de préparer le terrain à un accord, y compris avancer vers un accord global pour libérer tous les prisonniers de l'occupation en une seule fois, parvenir à un arrêt de la guerre et au retrait des forces d'occupation. » « Les plans de Netanyahou (…) confirment sans l'ombre d'un doute son désir de se débarrasser des otages et de les sacrifier dans la poursuite de ses intérêts personnels et de son agenda idéologique extrémiste », avait réagi le Hamas dès jeudi, avant que le cabinet de sécurité n'approuve l'idée évoquée par le Premier ministre israélien dans la presse.


Le Parisien
5 days ago
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L'armée israélienne « se prépare à prendre le contrôle de Gaza »
Dans une interview diffusée jeudi sur la chaîne Fox News, Benyamin Netanyahou indiquait qu'il voulait « prendre le contrôle » de la bande de Gaza, tout en assurant qu'Israël ne voulait ni « gouverner », ni « garder » le territoire. La décision est désormais actée puisque le cabinet de sécurité israélien a approuvé, dans la nuit de jeudi à vendredi, le plan de sécurité présenté par le chef du gouvernement pour « vaincre » le Hamas dans la bande de Gaza, indique un communiqué des bureaux du Premier ministre. Cinq principes pour conclure la guerre Selon ce plan, l'armée israélienne « se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat », indique ce communiqué. « Le cabinet de sécurité -par un vote à la majorité- a adopté cinq principes pour conclure la guerre : le désarmement du Hamas, le retour de tous les otages, vivants et morts, la démilitarisation de la bande de Gaza, le contrôle sécuritaire israélien dans la bande de Gaza, l'établissement d'une administration civile alternative qui ne soit ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne », ajoute le texte.


La Presse
5 days ago
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Israël confirme son intention de prendre le contrôle de Gaza
Les Palestiniens se précipitent pour récupérer l'aide humanitaire larguée par parachute dans la ville de Gaza, au nord de la bande de Gaza, le 7 août 2025. (Tel-Aviv) Le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza, a déclaré le bureau du premier ministre Benyamin Nétanyahou. La décision prise tôt vendredi marque une nouvelle escalade dans l'offensive lancée il y a 22 mois par Israël en réponse à l'attaque du Hamas du 7 octobre. Melanie Lidman And Wafaa Shurafa Associated Press La guerre a déjà tué des dizaines de milliers de Palestiniens, détruit une grande partie de Gaza et poussé le territoire de quelque 2 millions de Palestiniens vers la famine. Avant la réunion du cabinet de sécurité, qui a commencé jeudi et s'est poursuivie toute la nuit, Nétanyahou a déclaré qu'Israël prévoyait de reprendre le contrôle de l'ensemble du territoire et de le remettre à terme à des forces arabes alliées opposées au Hamas. Les plans annoncés ne vont pas aussi loin, reflétant peut-être les réserves du général en chef israélien, qui aurait averti que cela mettrait en danger la vingtaine d'otages encore détenus par le Hamas et mettrait à rude épreuve l'armée israélienne après près de deux ans de guerres régionales. De nombreuses familles d'otages s'y opposent également, craignant qu'une nouvelle escalade ne condamne leurs proches. Plus de détails suivront.


La Presse
5 days ago
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Nétanyahou réunit son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre
Des soldats israéliens près de la frontière de la bande de Gaza, dans le sud d'Israël, le 6 août 2025. Nétanyahou réunit son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre (Jérusalem) Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou réunit jeudi en fin d'après-midi son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre dans la bande de Gaza, où l'extension des opérations de l'armée israélienne semble acquise, malgré les cris d'alarme des familles d'otages. Agence France-Presse « Poursuite du blocus ou conquête de Gaza », « Le moment de décider », résume jeudi la presse israélienne, qui donne pour acquis un élargissement des opérations de l'armée, jusqu'à une conquête totale du territoire palestinien. Le cabinet de sécurité, responsable des questions militaires, se réunira à 18 h locales (11 h heure de l'Est), selon la presse nationale. Le matin même, une vingtaine de proches d'otages ont pris place à bord d'au moins trois embarcations parties du port d'Ashkelon (sud d'Israël) et se sont symboliquement rapprochés des côtes de Gaza pour lancer un cri d'alarme : « Mayday ! Nous avons besoin de toute l'aide internationale pour secourir les otages », ont-ils supplié, jetant des bouées à la mer et criant les noms des captifs du Hamas. PHOTO AMIR COHEN, REUTERS Les familles des otages détenus à Gaza à bord d'un bateau pour rejoindre la frontière maritime de Gaza, afin de réclamer la libération immédiate des otages et la fin de la guerre, le 7 août 2025. Le cabinet de sécurité devrait discuter et approuver un plan visant « à conquérir l'ensemble de la bande de Gaza, y compris la ville de Gaza et les camps de réfugiés » situés dans la bande centrale du territoire, affirme ainsi la radio nationale Kan, qui estime que « l'opération durera cinq mois et nécessitera une mobilisation massive de réservistes ». « Kibbush » L'armée israélienne occupe ou opère actuellement au sol dans près de 75 % de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), 87,3 % du territoire est militarisé par Israël et soumis à des ordres d'évacuation. Les zones non occupées sont aussi les plus peuplées : les villes de Khan Younès et Gaza, les camps de réfugiés de Deir al Balah, dans le centre du territoire. Après près de 22 mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza assiégée par Israël est menacée d'une « famine généralisée » selon l'ONU et est totalement dépendante de l'aide humanitaire, toujours distribuée en quantités largement insuffisantes selon les humanitaires. Quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent au quotidien sous les bombes dans cet étroit territoire long de 41 kilomètres et large de six à 12 kilomètres, le long de la côte méditerranéenne. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Des Palestiniens inspectent le site d'une frappe israélienne nocturne sur une maison, à Gaza, le 7 août 2025. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies israéliennes. Ces colonies ont été démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le premier ministre d'alors, Ariel Sharon, après 38 ans d'occupation. Mardi, le premier ministre Nétanyahou a réaffirmé les objectifs de guerre fixés à l'armée : « vaincre totalement l'ennemi à Gaza, libérer tous nos otages et s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël ». « Il n'est pas du tout clair ce que le gouvernement de Benyamin Nétanyahou entend par 'occupation complète' », relève le Times of Israël, à quelques heures des discussions du cabinet de sécurité. « La terminologie hébraïque, utilisant le mot 'kibbush', permet plusieurs interprétations, allant d'un contrôle militaire à court terme de l'ensemble de la bande, dont environ 75 % sont actuellement tenus par l'armée, à une domination militaire israélienne à long terme et à un possible retour des colonies juives », décrypte le quotidien. Ce qui est relativement clair en revanche pour les médias israéliens, ce sont les réserves, voire l'opposition du chef d'état-major de l'armée à un tel plan d'occupation. « Mort et destruction » Si le lieutenant-général Eyal Zamir, nommé en mars dernier par Nétanyahou, ne s'est pas exprimé publiquement, la presse n'a de cesse ces derniers jours de relayer ses mises en garde à l'exécutif contre le « piège » que serait une occupation totale de Gaza, et le danger qu'elle ferait peser sur la vie des otages. L'armée israélienne devra « exécuter » les décisions politiques, a balayé à ce propos mercredi le ministre de la Défense, Israël Katz. L'opinion israélienne s'alarme toujours plus du sort des 49 otages encore retenus à Gaza, dont 27 sont déclarés morts par l'armée. La diffusion par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux d'entre eux, très affaiblis et amaigris, ont suscité colère et émotion en Israël, mais aussi à l'étranger. Le Forum des familles, principale organisation représentant ces familles, en a appelé solennellement au chef d'état-major Zamir avant la réunion de ce soir : « ne contribuez pas au sacrifice des otages ! », alors que « 80 % de la population est favorable à un accord global » en échange du retour des otages, a affirmé cette organisation. Du côté palestinien, une extension des opérations de l'armée « signifie plus de destruction et de mort », s'inquiète Ahmad Salem (45 ans), résident du camp de réfugiés de Jabalia, interrogé par l'AFP. « Nous vivons chaque jour avec anxiété et peur de l'inconnu. […] Il n'y a aucun endroit sûr à Gaza. Si Israël commence et étend ses opérations terrestres à nouveau, nous serons les premières victimes […] Nous ne pouvons pas en supporter davantage ». Dans Gaza, un porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a fait état de la mort de 33 personnes tuées depuis l'aube par des frappes ou des tirs israéliens, dont huit qui attendaient de l'aide dans le corridor de Moraj, dans le sud.